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Compléments alimentaires: les cinq règles d’or pour bien les choisir

Les compléments alimentaires ont atteint un chiffre d’affaire annuel de 1,9 milliard d’euros en 2019. Des compléments sur le sommeil, le stress, la digestion, et la vitalité sont les plus prolifiques sur le marché. Il existe de nombreux compléments alimentaires, à bases de plantes, de vitamines et minéraux. Il y a également, sur certains produits, des ingrédients qui peuvent être néfastes pour notre santé comme des conservateurs, des additifs, des nanoparticules etc…. Je vais dans cet article vous donner 5 règles d’or qui vont vous permettre de faire le bon choix sur la qualité d’un complément.

1. Regarder le premier ingrédient

La position de l’ingrédient dans la liste est cruciale. Le premier marqué est le plus important en quantité. Vous pouvez notamment trouver des sucres cachés.

Voici quelques exemples d’ingrédients à bannir que l’on peut pourtant retrouver en tout premier lieu :

Maltodextrine : la maltodextrine est un sucre que l’on obtient par la synthétisation de l’amidon de maïs, de la fécule de pomme de terre ou de blé. Cet ingrédient est hydrolysé chimiquement : c’est un produit transformé. La maltodextrine est utilisée comme agent de liaison pour la conception des comprimés et des pilules.

Les sirops de glucose et dextrose : Ce sont des sucres simples obtenus par hydrolysation de blé (on utilise de l’acide sulfurique pour les hydrolyser). Ils sont utilisés dans la construction et notamment lors de la fabrication des plaques de plâtre. L’ajout de ces ingrédients garantit la rétention d’eau pour éviter le durcissement du béton. Parfait pour la fabrication des gélules et des pilules. C’est un ingrédient à bannir !

Certains édulcorants (additifs) : E951(aspartame), E953 (isomaltulose), E954 (saccharine), E961 (neotame), E969(adavatame), E950 (acésulfame de potassium) sont des additifs. Ces additifs sont suspectés cancérigène et ils sont parfois utilisés dans la préparation de certains compléments alimentaires. Ils sont utilisés comme anti-agglomérant, agent d’enrobage, d’épaississant et forcement d’éducolrants dans les compléments alimentaires.

2. Une vitamine doit être toujours d’origine naturelle

Nous trouvons plein de marques de compléments alimentaires qui nous proposent différentes vitamines.

Mais que valent vraiment ces vitamines ? Sont-elles bénéfiques pour notre santé ? Sont-elles d’origines naturelles ? Malheureusement, la plupart des vitamines sont synthétiques dans nos compléments alimentaires. Prenons l’exemple de l’acide folique (vitamine b9) qui à besoin d’un groupe méthyl pour qu’elle soit synthétisée par notre foie et qu’elle soit ensuite assimilée par notre organisme. Quand il y a écrit uniquement acide folique ou vit b9 cela veut dire qu’elle est synthétique et donc qu’il manque ce groupe méthyl.

Les vitamines de synthèses, notamment celles de l’acide folique, peuvent endommager le gène MTHFR (méthyl tétra hydro folate réductase). Un gène MTHFR endommagé peut avoir de lourdes conséquences physiologiques sur la fertilité, les problèmes au niveau du cycle féminin, augmentation du niveau d’homocystéine… . C’est la même chose pour les autres vitamines comme l’acide ascorbique (vit c), la thiamine (vit b1), la riboflavine (vit b2), la niacine (vit b3) etc… .

Comment choisir un complément vitaminique ?                                                                                                                                                                                                                  S’il y a juste écrit vitamine sans origine c’est une vitamine synthétique.                                                  Dans le cas contraire l’origine doit être marquée comme :                                                                               ‘‘extrait d’une plante ou d’un aliment naturellement riche à x % de vitamines b9’’. C’est l’ingrédient naturel qui nous fournit la vitamine.

3. Attention aux nanoparticules

Les nanoparticules sont utilisées pour colorer l’enveloppe de certains compléments. La plus connue de ces nanoparticules est le E171 (dioxyde de carbone). Toute la série des E170 sont des nanoparticules à bannir de votre alimentation. Ces nanoparticules vont passer la barrière hémato-encéphalique et provoquer des dégâts neurologiques (neurotoxiques). Elles peuvent endommager sérieusement la barrière intestinale et créer de l’inflammation à ce niveau-là.

Les nanoparticules sont également dans le dioxyde de silicium (E151), l’oxyde de zinc ou l’oxyde de fer.

Attention également aussi aux compléments liposomales qu’on retrouve dans certaines vitamines (vit C) ou certaines plantes (curcuma) ou certaines eaux micellaires (cosmétiques).  Malheureusement ils utilisent des tensioactifs (nanoparticules) comme du liquide vaisselle pour encapsuler les gouttelettes de gras.

Ces nanoparticules se nomment polysorbates 80 ou 20 (E432-E436).                                                                        Dans un produit on peut trouver soit 80% ou 20% de polysorbate.

4. Eviter les conservateurs

On trouve beaucoup de conservateurs dans les compléments alimentaires. Il y a deux sortes de conservateurs ou il faut être particulièrement vigilant :

E211 (benzoate de sodium) et E202 (sorbate de potassium). Dès qu’il y a de l’eau, le complément peut être contaminé de bactéries donc on utilise ces conservateurs pour éviter la prolifération. A bannir quand ce sont des benzoates et des sorbates (E201, E203, E210, E212, E213). Ces conservateurs sont suspectés cancérigènes, allergisants et peuvent provoquer des troubles du comportement.  

5. Lire sur l’étiquette sans solvant de synthèse

Le fournisseur doit stipuler sur l’étiquette sans solvant de synthèse. Il y a 8 solvants de synthèse qui sont autorisés pour l’extraction de plantes. On peut extraire les plantes à l’acétone, l’éthyle acétate qui sont des produits chimiques et qui sont très loin d’être des extractions naturelles comme l’eau.

En résumé, je vous conseille de prendre des compléments sans :

– Sans dioxyde de titane et autres nanoparticules

– Sans excipients (conservateurs et additifs)

– Sans solvants de synthèse

J’espère que j’ai pu vous éclaircir sur le choix d’un complément alimentaire de bonne qualité.

Cedric Schmidt naturopathe

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